
Alors à demain !
Lors du salon Planète Mode d'Emploi, nous avons eu la chance d'assister à une conférence, qui rassemblait quatre professionnels de la communication autour de la question du green washing.
Tout d'abord, cette conférence nous a permis de mettre une définition précise sur ce qu'était ce terme barbare, même si en dignes élèves du Celsa, nous avions déjà notre petite idée sur le sujet. Selon Anne CHANON, membre de l'ARPP, le green washing est le terme employé pour désigner une communication qui va tromper ou induire en erreur le consommateur sur l'aspect écologique d'un produit ou d'une entreprise, en mettant en lumière des détails anecdotiques.
Selon elle, c'est un des résultats du Grenelle de l'Environnement qui aurait provoqué une montée de la pression des consommateurs et des associations sur la question de la vérité écologique.
De ce fait, Hugues CARLIER, de l'agence Des Enjeux et des Hommes, met en valeur l'importance de la formation aux enjeux de la communication verte, tant du côté de l'annonceur, pour des briefs plus cohérents, que du côté des créatifs en agence publicitaire, pour une meilleure connaissance des lois et des outils mis à disposition par la profession.
Par ailleurs, Benjamin ENAULT, manager Transparence chez Utopie, agence pionnière dans le conseil en DD, nous explique quels sont les enjeux financiers liés à une communication juste et adaptée. En effet, beaucoup d'assurances vont refuser d'assurer sur une entreprise qui communique mal sur ses enjeux, car mal communiquer sur ses enjeux, c'est mal les connaître et donc mal connaître ses risques. Les actionnaires aussi qui sont de plus en plus pointilleux sur une bonne et vraie communication.
A l'heure où l'écologie devient de plus en plus partie prenante de la stratégie d'entreprise, il semble véritablement indispensable d'éviter l'écueil de la publicité trompeuse mais aussi, afin de ne pas discréditer, à terme, le DD en lui-même.
Hier soir sur Canal Plus, on a pu voir Mélanie Laurent et Manu Katché apparaître sur le plateau du Grand Journal avec des plaques militaires au cou.
« Je ne savais pas que c’était redevenu à la mode ces trucs là, dis donc… »
Que nenni, c’est en fait un signe de soutien à la campagne Time for Justice – TckTckTck : les plaques, l’une contre l’autre, émettent un léger tic tic tic.
Leitmotiv de la campagne lancée en juin dernier par David Jones, président du groupe de communication Havas Worldwide et Kofi Annan, ce petit bruit est là pour nous évoquer le temps qui passe et nous rapproche du sommet de Copenhague, mais aussi, l’urgence qu’il y a à se mobiliser pour engager un changement fort en matière de préservation environnementale.
Et c’est bien là l‘espoir de cette campagne. L’objectif est d’alerter suffisamment l’opinion publique et les dirigeants internationaux afin que ce sommet, qui aura lieu le 7 décembre 2009, aboutisse à un positionnement fort faisant suite au Protocole de Kyoto.
Mélanie Laurent, Manu Katché, Milla Jovovich, Yannick Noah, Marion Cotillard, Guillaume Canet, Duran Duran, Mark Ronson, Lilly Allen, Klaxons, Vincent Perez, Youssou N'Dour , Jamie Cullum et beaucoup d'autres ont été réunis par Bob Geldof pour réenregistrer "Beds are burning" , chanson très engagée du groupe australien des années 80 Midnight Oil, dont les amateurs du Grand Journal on pu entendre quelques extraits hier.
Le clip de "Beds Are Burning" , version environnementale, sera dévoilé le 1er Octobre, à l'occasion de l'ouverture de fashion week, lors d'une conférence de presse à Paris, en présence de Kofi Annan et des nombreuses personnalités qui soutiennent le projet. Donc à vous de jouer !!
Chaque clic, téléchargement ou écoute sera comptabilisée comme un soutient à la campagne et constituera ensuite une pétition, à remettre aux dirigeants siégeant à la table des négociations, témoignant de votre mobilisation sur le sujet. Vous pouvez également envoyer une vidéo avec votre "tic" personnel qui sera diffusé sur le site internet.
‘Cause is time for climate justice.
Certains d’entre vous nous ont peut-être croisées, dans le hall du Celsa, avec notre petite plante fétiche. Et oui, on s’installe petit à petit, encouragées par l’enthousiasme de celles et ceux qui sont venus à notre rencontre.
L’objectif de ce salon est de permettre au grand public de se faire une idée un peu plus précise sur ce qu’est le développement durable. Beaucoup d’entre nous en ont déjà entendu parler, mais combien seraient capable d’en donner une définition précise ? Là est tout le propos.
De nombreux intervenants: des institutionnels, des hommes d’entreprises, mais aussi des bénévoles, des militants issus de diverses associations, pour vous parler des initiatives citoyennes qui émergent et pour vous expliquer comment, à votre échelle, vous aussi vous pouvez vous engager sur le chemin de la protection de la planète.
Pour cela 30 tables-rondes, des espaces thématiques, des animations pour mieux comprendre notre environnement, des projections de films, des témoignages, mais également, de nombreuses rencontres qui, si vous ne l’êtes pas déjà, vous convertiront à la « green attitude ».
Notre équipe de jardinières sera sur place, vendredi après-midi, pour concocter un petit compte-rendu aux écolos partis festoyer en compagnie de notre super BDE. A suivre donc dés lundi...
All you need is green !
Il était une fois, une petite graine. Jetée au grès de l'air parisien, elle arriva un beau jour dans un salon, quelque part à Clichy. Comme il y faisait chaud et que l'ambiance était bonne, elle décida de s'installer. Du coup, chaque personne présente ce soir là, dans ce salon, emporta sans le savoir, un peu de la petite graine, accroché à un coin de leur tête. Le temps passa, et chaque partie de cette petite graine, chacune dans un environnement différent, commença à prendre racines, peu à peu, tout doucement... Puis un beau jour, la petite graine eu suffisament de force et décida de se manifester auprès de ses hôtes et sortit le bout de son nez à la surface. Juste une petite pousse, toute verte, toute nouvelle mais pleinde de force et de volonté. Voilà comment une petite graine qui pousse, qui pousse, devint Celsa Planète.